Difficile de croire que la semaine dernière a la même heure, nous prélassions sur des chaises longues au bord de la mer turquoise des Caraïbes quand je viens de rentrer de 2 heures à dégager du slush (neige-glace et pluie) sur les 25 m de mon driveway, heureusement avec l’aide de mon grand fils LO.
Ce matin pas d’école pour tout le monde, non a cause de la neige mais a cause des inondations, un redoux perfide à changer les précipitations en pluie qui s’ajoutant aux accumulations de neige et glace de la nuit précédente font déborder les rivières et rendent les routes impraticables a moins d’avoir un véhicule amphibie !
Bon cela étant, je ne résiste pas a vous faire partager les vacances de la famille Riehl.
Apres 3h30 de voyage-en première s’il-vous plait- merci Ralph pour le upgrade grâce a ses miles- nous atterrissons a Punta Cana, République Dominicaine sœur jumelle de Haïti (même ile-pour les nuls en géo).
L’aéroport de PUJ (code international pour Punta Cana- il ne sera pas dit que vous vous coucherez bête ce soir !!) est vraisemblablement le plus beau et le plus pittoresque des aéroports : de grandes huttes en bois et toit de coco, tout ouvert pour laisser passer la brise qui semble souffler en permanence, et des agents au sol en tenue tropicale, collier de fleurs et pagnes.
Cote sécurité ce n’est pas l’Amérique, mais cote esthétique et gentillesse, je déménage tout de suite !!
Les 20 minutes de taxi jusqu'à l’hôtel m’ont fait penser à une blague de Louis-O :
- un cabbie newyorkais meurt et arrive au paradis, St Pierre l’accueille et lui dit- « Vous avez mené une vie honorable prenez ce vêtement de soie et cette épée d’or, bienvenue au Paradis ! »
- un prêtre meurt et arrive au Paradis, St Pierre l’accueille et lui dit « Vous avez mené une vie honorable, prenez cet habit de coton et cette épée en bois, bienvenue au Paradis ! »
Le prêtre se fâche et dit a St Pierre, « Je suis un homme d’Eglise, toute ma vie j’ai servi Dieu, pourquoi n’ai-je pas droit au vêtement de soie et a l’or pour mon épée ? »
Et St Pierre lui répond ; »Mon brave ici, seul le résultat compte lors de vos sermons tout le monde dort, alors que le cabbie quand il conduit tout le monde prie ! »
Peut-être ai-je moins prie que je n’ai serre les fesses (on a les dispositions que l’on peut !), toujours est-il que le code de la route dominicain est asez simple : le plus gros ou le plus rapide passe en premier !
L’hôtel ou devrais-je dire le club, le resort est magnifique au milieu d’une foret de palmiers, des buissons d’hibiscus, des piscines lagons-rivières avec des iles au milieu et des bars dans l’eau pour ne pas se sécher !?
Des bâtiments genre hacienda, bois et fer forges ou Zorro aurait pu vivre.
Et l’abondance de fleurs de fruits de bouffes de boissons et….de touristes : des européens : français, allemands, italiens et des russes, ah les russes, bourres comme des cosaques des le petit- déjeuner, trainant comme un trophée une blonde Barbie habillée de la tête aux pieds par Dior ou Gucci, faux-vrai ou vrais-faux…
L’Europe de l’Atlantique a l’Oural !!
Un millier- au sens propre du chiffre- de personnel aux petits soins pour des gros teutons qui mangent a 6h30 parce que a 6h32 c’est trop tard, qui s’occupent en souriant de marmots braillards et vicieux que leur parents sont trop contents d’abandonner pour la journée car sur leur chaise longue au bord de la piscine ils ne peuvent plus se lever après la quatrième Margharita.
Et le soir après avoir cuit dans l’alcool au soleil les gentils membres rubicond assistent au show- Tropical Paradise- Macarana salsa fantasy- ou de belles dominicaines lèvent la gambette et secouent leur derrière emplume pour le bonheur de males bedonnant qui auront leur seule montée de testostérone de l’année.
Monsieur Royal anime la soirée à grand renfort de « aplauso, aplauso…clapi, clapi ! »
C’est fou ce que le langage international de la débilite et facile a apprendre !
Evidemment pour contenter cette manne assoiffée de soleil et d’exotisme, pour leur tirer un maximum de $ ou de €, il y a les dominicains multilingues français-anglais- espagnol et même russe si la tendance se précise, ils s’appellent tous Jimmy petits-prix, Raymond-petits-prix, Jean petit-prix et tout en sourires et roublardise essaient de vendre un maximum de marchandises
Vous l’avez compris la critique est aisée, le problème étant que je suis, comme tout le monde le sait, une control freak comme on dit en anglais, le retour a la de deresponsabilité, le fait de ne plus avoir besoin de penser, de programmer, d’agir donc de râler m’a désoriente !
Apres 2 jours de roulements d’yeux , j’ai pris le rythme local, un momemto voulant dire a un moment dans la journée quand a manana ce sera jamais !
Les enfants ont apprécie chaque instant de leur vacances et sont prêts a recommencer demain, Ralph bien qu’accroche a son Blackberry comme a un doudou a lache prise peu a peu et a profite de ses enfants et des sports proposes.
Mezigue en entrainant intensif d’abrutissement j’ai bouquine 3 livres sans aucune interruption juste une legere douleur, apres 4 heures d’exposition au soleil, sur les tibias qui avaient echappe au cremage de protection !!
Une semaine ce n’est que 7 jours finalement !
samedi 16 février 2008
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3 commentaires:
Et la question est: recommencerais tu ce genre de vacances? Je me suis reconnue dans les parents qui abandonnent mes enfants aux soins des locaux sauf que je n'ai meme pas la bonne excuse de le faire pour me saouler. Je suis contente que tu ais eu de bonnes vacances meme si tu dois rentrer avec un temps pourri.
Bisous
Estele
Ma puce,
Une chose...non deux choses :
Tu pouvais ramener une bonne dose de soleil..at least et heureuse que tu nous sois revenue meme si je sais que ton coeur est de plus en plus pres des tiens.
Ah !!! une derniere chose...Estele nous manque beaucoup...si tu lis le commentaire ...je t'embrasse fort.
Anne-Claire gros bisous ma puce et a tres bientot ou a Morristown ou au sommet de Randoplh.
Renee-Noele
Mais écris donc un scénario, je sais pas moi, "Les bronzés en famille" ou "les Riehl à la plage". J'adore te lire.
Faut reconnaître que cette histoire la avait un sacré charme façon soleil et crustacés.
Bisous ma grande,
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